Présentement, un des sujets les plus importants qui divise les médias sociaux est certainement l’avortement. Alors que la Cour Suprême des États-Unis a renversé Roe v. Wade, les opinions fortes s’affrontent dans la cour de l’opinion publique.
Ce débat est la représentation parfaite de ce qui ne tourne pas rond en 2022. En effet, il y a une faction qui se déchaîne affirmant que l’avortement est un droit fondamental de la femme. D’autres proclament qu’il s’agit là d’une grande victoire pour ceux qui sont en faveur de la préservation de la vie.
Le renversement de Roe v. Wade ne rendra pas l’avortement illégal toutefois. Cette décision de la cour rapatrie toute question liée à l’avortement aux états américains plutôt qu’à son gouvernement fédéral. Ce qui signifie que les états comme la Californie ou encore New York auront encore le droit de performer des avortements. Ainsi que tout autre état qui en décide ainsi.
Pourtant, les autorités fédérales ainsi que les médias ignorent totalement cette réalité en faveur de la fiction que les femmes n’auront plus ce droit. Donc, au lieu d’avoir un débat honnête sur la question, les discussions malhonnêtes sur le sujet hantent les médias sociaux. Important de noter également : les autorités politiques non seulement aux États-Unis, mais également au Canada sont la source de ces discussions mensongères. Et ce sont ces mêmes autorités qui pensent pouvoir classifier ce qui est « désinformation » et « vérité ».
Ce moment de notre histoire est simplement un rappel qu’il est important de rechercher soi-même nos informations plutôt que de se fier au gouvernement, car malheureusement, la vérité n’a aucune valeur aux yeux de nos leaders. Il est donc de notre responsabilité de chercher la vérité à tout prix.
Pour ma part, je vois ce moment comme étant historique, non seulement pour le mouvement pour la vie, mais également un moment pendant lequel nos gouvernements sentent leur pouvoir leur glisser entre les doigts.
Bien des gens aiment penser que l’avortement est une question complexe. Quelqu’un doit se lever pour dire la vérité : non, ça ne l’est pas. En effet, les biologistes s’entendent pour dire que la vie commence à la conception. Donc si vous êtes un amoureux de la science, voilà ! L’avortement constitue un crime contre l’humanité. En tant que chrétienne, j’irai même aussi loin pour dire qu’il s’agit du plus grand génocide de tous les temps. Imaginez seulement si votre grand-mère avait été avortée… Vos parents, vos oncles et tantes, vos cousins et cousines, vos frères et sœurs ainsi que tous leurs enfants n’auraient point été conçus ! Sans mentionner toutes les générations qui en résulteraient. C’est encore plus vrai lorsque l’on considère le fait que Dieu regarde aux lignées et non aux individus. Après tout, il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. En de simples mots, science ou religion la réponse est la même : l’avortement est une abomination.
L’avortement permet aussi aux parents de se laver les mains de leur propre progéniture. Cet enfant pour lequel ils étaient responsables détruit par la main de ceux qui auraient dû l’aimer plus que tout autre. Il est temps que tous se rappellent que les enfants, peu importe comment ils ont été créés, sont une bénédiction, un cadeau de Dieu. Oui, même s’ils sont le résultat d’un viol. Souvent, cette excuse est utilisée afin de pardonner cet acte pervers. L’homme qui commet le viol est coupable de ce crime haineux et non l’enfant qui résulte de cette union. De tenir cet enfant qui n’a même pas eu le privilège de prendre une seule bouffée d’air comme étant responsable du crime est absolument ridicule. Si élever cet enfant est au-delà des forces de la mère, l’adoption est une option viable. Détruire cette vie constitue un crime tout aussi terrible que celui qui a permis sa création.
Pour celles qui tombent enceintes par « erreur », l’abstinence est un chemin raisonnable à suivre lorsque vous vous retrouvez à un moment de votre histoire pendant lequel un enfant représenterait un stress additionnel difficile à surmonter.
Finalement, j’aimerais conclure en affirmant que le droit à la vie est dû au fait que nous sommes humains, créés à l’image de Dieu. Ni plus ni moins. Et nous sommes humains dès la conception. Voilà le vrai problème au cœur de l’avortement : plus que la nature humaine du fœtus doit être considérée afin de commettre ce crime odieux. À cela, on ajoute sa viabilité, son utilité et toutes sortes de conditions arbitraires qui déguisent le fait que ce « fœtus » est humain lui aussi, unique condition pour posséder le droit de vivre. Respectons la vie. Préservons la vie. Arrêtons ce génocide qui perdure depuis beaucoup trop longtemps.
Pour l’amour de la Vérité,
Farah
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